Il y avait foule, le 26 août dernier lors de la conférence « Votre organisation est-elle 2.0 ? ». Organisée par Allard Hervieu Communication et mettant en vedette les conférenciers, Éric Blot et Thierry Hubert et moi-même, tous trois spécialistes du Web 2.0, elle a attiré près de 80 personnes du milieu des entreprises. Ces dernières étaient venues assister à une demi-journée de familiarisation avec les stratégies et les outils de Web 2.0 à adapter en entreprise afin de mieux collaborer, créer de la valeur, innover et surtout, créer une mémoire d’entrepriseTM.
Il a donc été beaucoup question de collaboration mais aussi de réseautage professionnel ainsi que des fameuses idéagoras, concept mis de l’avant par Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics. Ces agoras d’idées génèrent actuellement l’innovation dans les entreprises mais en utilisant souvent les idées de personnes qui lui sont externes, ce que l’on nomme le « crowdsourcing ». Il en a été question mais aussi d’utiliser la force créative et innovante des employés à l’interne. Éric Blot, PDG d’Awak’iT en France, qui a maintenant pignon sur rue à Montréal grâce à son partenariat avec Allard Hervieu Comumunication, est venu justement présenter plusieurs cas d’implantation d’idéagoras dans des grands groupes français.
Les trois conférenciers en compagnie de Sophie Allard, associée principale chez Allard Hervieu Communication
Mais les idéagoras ne sont qu’un des outils du Web 2.0 mis à profit par l’entreprise ou l’organisation qui se veut 2.0. Ce fut d’ailleurs à moi de détailler le vaste arsenal qui va du blogue aux agrégateurs de fils RSS en passant par les réseaux sociaux appliqués en entreprise , les « mashups » ou applications composites, les wikis, les outils de vLearning, les réseaux virtuels et le dernier en liste, le micro-blogging. Une entreprise qui intègre tous ces outils, cela existe ? J’ai montré qu’IBM était justement une des seules actuellement et pour une bonne raison.
Big Blue se positionne en effet comme le leader mondial des produits Entreprise 2.0. Pour ce faire, elle doit prêcher par l’exemple… J’ai aussi démontré que tous ces outils, habituellement intégrés dans les intranets existants, génèrent une masse phénoménale de données et surtout de savoirs pour ainsi constituer ce qu’il appelle la mémoire d’entrepriseTM. C’est bien beau de vouloir créer une mémoire en entreprise, de bâtir, communiquer, partager, identifier, agréger, récupérer, transmettre, documenter et gérer les savoirs mais il faut, pour faire tout cela, être capable de rechercher et trouver ces savoirs dans des montagnes de données ainsi générées.
Pour cela, il faut certes lier les données, comme le voudrait le fondateur du Web, Sir Tim Berners-Lee mais aussi un cortex virtuel pour faire les corrélations et extraire l’information du chaos de données… C’est là qu’est entré en scène Thierry Hubert, fondateur de Darwin Development Corporation, une compagnie basée à Boston, dont tout le développement en R&D se fait à Montréal. DDC est vouée à la création d’un outil de prise de conscience et de découverte des informations émergentes du chaos provenant du Web, aussi bien à l’externe qu’à l’interne (voir schéma ci-haut). Thierry a donc levé le voile sur cette nouvelle espèce d’outil de gestion de l’information qui vient compléter la batterie des solutions « entreprise 2.0 » existantes, tout en offrant un excellent retour sur investissement. En plus de faire émerger l’information pertinente, le Cortex virtuel de Darwin lui donne aussi du sens et cela, beaucoup de participants ont apprécié…
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Claude Malaison
Directeur Principal Entreprise 2.0